mercredi 14 mai 2008

LA CHAPELLE SAINTE MADELEINE

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SANTA MARIA MAGDALENA DE AVEZIACO
ou SAINTE MADELEINE D'AUZAT SOUS CHALUS
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Bref historique de la chapelle

tiré de :

Histoire de CHALUS-LEMBRON . Texte de l'Abbé J. SIBAUD.

Transcrit par Jean AUZAT, en 1969 avec Notes complémentaires en 1979.

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A 1 km de CHALUS, au pied du vesrant septentrional de la butte qui porte le chateau, elle est signalée pour la 1ère fois dans 3ème quart du XIème siècle, lorsque Artmannus, seigneur de CHALUS, à l'occasion de l'entrée de l'un de ses fils dans le monastère de Sauxillanges, abandonna aux religieux déjà installés à Gignat (église du Xème siècle, dédiée à St Julien en 910) tout ce qu'il possédait sur l'église d'Auzat, principalement des droits de dîmes et sépultures et la moitié du fief presbytéral.
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Des accords furent passés entre les seigneurs de Chalus et les religieux de Sauxillanges pour définir les droits respectifs de l'ancienne église d'Auzat, alors dédiée à la Vierge et celle, semble-t-il, récente, construite dans le château de Chalus, donnée à l'abbaye de la Chaise-Dieu.
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A la fin du Moyen-Âge, les 3 églises de Gignat, Chalus, et Auzat formaient une seule paroisse dont le siège était à Auzat, citée en 1401 dans l'énumération des 91 paroisses de la prévoté de Nonette.
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Déjà en 1634, la chapelle devenue Sainte Madeleine, n'est pas en très bon état : "Le clocher étant mal couvert, la pluie a pourri les bois. Eglise mal pavée, mal couverte, aussi la pluie a attaqué la voûte".
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En 1699 s'effectue le transport des fonds baptismaux dans l'église de Chalus devenue paroisse et Gignat prend son indépendance. C'est aussi à cette époque que les enterrements se font à Chalus et que le cimetière de Sainte Madeleine est complètement délaissé.
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Peu avant la Révolution, on y célébrait encore la messe à certaines époques de l'année, notamment le jour de Saint Marc, pour les Rogations et pour la procession de Sainte Madeleine.
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Le dernier desservant de l'église d'Auzat fut Joseph SIBAUD de 1892 à 1902. Depuis, la végétation, les intempéries et les amateurs de vieilles pieres ont continué leurs déprédations : la voûte du choeur s'est progressivement écroulée tandis que les fentes s'élargissaient sur les façades Est et Ouest.
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En 1954, une demande de classement à l'Inventaire complémentaire des Monuments historiques par M. de Bussac, alors conservateur régional des Bâtiments de France, n'a pas été retenue. La description sommaire qu'il en fait et qu'il nous a permis d'utiliser est encore valable, avec aggravation des dégâts.

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