SAINTE FOY

notre église paroissiale
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vue par Laurence, passionnée par la photographie (et par sa région)

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L'église paroissiale actuelle est l'ancienne chapelle du château. C'est un édifice roman remanié, de plan rectangulaire au chevet plat accolé au château, le pignon ouest est aveugle.
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La toiture est en lauzes et en tuiles bordées de beaux modillons. Le clocher rectangulaire, de même largeur que la nef , est percé de baies en plein cintre et coiffé d'un toit à quatre pans en ciment couronné d'une croix en pierre de Volvic.
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Comme mobilier on remarque une statue reliquaire de la Vierge en Majesté en bois polychrome du XIIème siècle, restaurée vers 1930 et 1960 (M.H.1913), les statues de Saint Roch, Saint Verny et Sainte Foy (bois peint et doré des XVIIème et XIXème siècles), un bénitier en forme de vasque ronde sur colonne décoré de palmettes et de fueilles d'acanthe, du XVII ème s.
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Avant 1789, le curé était nommé par le prieur de Sauxillanges ; vers 1773 la paroisse comptait environ cent-soixante communiants, elle n'avait ni sage-femme ni école. Un petit prieuré dépendait de l'abbaye d'Issoire.

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Notre Dame de CHALUS

Le livre ci-dessus n'a pas été édité récemment : en fait, la Vierge en Majesté n'est plus dans l'église depuis 1983, époque à laquelle ont été prises ces trois photographies devant l'église, juste avant son départ pour le Trésor de la Cathédrale de Clermont-Ferrand, où elle se trouve toujours en dépôt.

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Bois polychrome
Dimensions : h = 75
Siècle : 12e siècle
Date protection : 1913/10/20 : classé au titre objet

Statut juridique : propriété de la commune


Cette statue (qui avait peut-être été cachée pendant la révolution) a été retrouvée dans une cave d'une maison d'habitation de CHALUS par la petite Marie PANEL vers 1886 alors qu'elle y jouait à cache-cache avec des enfants de son âge (7-8 ans).

La petite Marie PANEL en question que tout le monde a connu sous le surnom de Marie BOSTE a fêté en 1979 à CHALUS son centième anniversaire. (+ de photographies)

LA CHAPELLE SAINTE MADELEINE

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SANTA MARIA MAGDALENA DE AVEZIACO

ou SAINTE MADELEINE D'AUZAT SOUS CHALUS

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Bref historique de la chapelle

tiré de :

Histoire de CHALUS-LEMBRON . Texte de l'Abbé J. SIBAUD.

Transcrit par Jean AUZAT, en 1969 avec Notes complémentaires en 1979.

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A 1 km de CHALUS, au pied du vesrant septentrional de la butte qui porte le chateau, elle est signalée pour la 1ère fois dans 3ème quart du XIème siècle, lorsque Artmannus, seigneur de CHALUS, à l'occasion de l'entrée de l'un de ses fils dans le monastère de Sauxillanges, abandonna aux religieux déjà installés à Gignat (église du Xème siècle, dédiée à St Julien en 910) tout ce qu'il possédait sur l'église d'Auzat, principalement des droits de dîmes et sépultures et la moitié du fief presbytéral.

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Des accords furent passés entre les seigneurs de Chalus et les religieux de Sauxillanges pour définir les droits respectifs de l'ancienne église d'Auzat, alors dédiée à la Vierge et celle, semble-t-il, récente, construite dans le château de Chalus, donnée à l'abbaye de la Chaise-Dieu.

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A la fin du Moyen-Âge, les 3 églises de Gignat, Chalus, et Auzat formaient une seule paroisse dont le siège était à Auzat, citée en 1401 dans l'énumération des 91 paroisses de la prévoté de Nonette.

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Déjà en 1634, la chapelle devenue Sainte Madeleine, n'est pas en très bon état : "Le clocher étant mal couvert, la pluie a pourri les bois. Eglise mal pavée, mal couverte, aussi la pluie a attaqué la voûte".

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En 1699 s'effectue le transport des fonds baptismaux dans l'église de Chalus devenue paroisse et Gignat prend son indépendance. C'est aussi à cette époque que les enterrements se font à Chalus et que le cimetière de Sainte Madeleine est complètement délaissé.

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Peu avant la Révolution, on y célébrait encore la messe à certaines époques de l'année, notamment le jour de Saint Marc, pour les Rogations et pour la procession de Sainte Madeleine.

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Le dernier desservant de l'église d'Auzat fut Joseph SIBAUD de 1892 à 1902. Depuis, la végétation, les intempéries et les amateurs de vieilles pieres ont continué leurs déprédations : la voûte du choeur s'est progressivement écroulée tandis que les fentes s'élargissaient sur les façades Est et Ouest.

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En 1954, une demande de classement à l'Inventaire complémentaire des Monuments historiques par M. de Bussac, alors conservateur régional des Bâtiments de France, n'a pas été retenue. La description sommaire qu'il en fait et qu'il nous a permis d'utiliser est encore valable, avec aggravation des dégâts.

L'Eglise primitive dédiée à Sainte Madeleine se trouve au nord-ouest du bourg sur la pente de la butte.

C'est un édifice roman auquel ont été ajoutées deux travées au XVème siècle. Il est presque en ruines.

On y voit des traces de litre à l'intérieur et à l'extérieur. L'abandon de cette église est ancien ; en effet, lors de sa visite en mai 1773, l'évêque constatait qu'il ne s'y faisait "aucune fonction, sauf la messe le jour de la fête et autres trois fois dans l'année" ; il considérait cette église comme "inutile".

Actuellement une association locale s'efforce de sauvegarder ce qui peut l'être.

L'Association des Amis de Ste Madeleine

En décembre 1983, a eu lieu la naissance , sous l'égide de Monsieur le Sous-Préfet MAURAU, de l'association LES AMIS DE SAINTE MADELEINE EN LEMBRON ,déclarée à la sous préfecture d'Issoire le 27 - 02 - 1984 , inscrite au JO n°66 du 17-03-1984 avec un bureau de 9 membres : 

Présidente: Melle Geneviéve Moneret

3 vice-présidents Mr Chassany Mr Chazouillères Mr Ulrich 

trésorier Mme Maurau ; trésorier adjoint Maitre Lachattre ; 

membres : Mr Courty, Mme Lachattre ; Mr Beaune (suveillant des travaux) .

 Le siège social : GIGNAT .

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Une grande activité fut déployée dès la création de l'association pour dégager au maximum, par les moyens les plus économiques, la chapelle de la forêt qui l'avait envahie jusqu'au toit (ce qu'il en restait).

L'ENTSOA (Ecole miltaire d' Issoire) a prêté  son concours efficace plusieurs après- midi : les élèves ont débrousaillé et arraché les souches.

Les années suivantes : création d'un SIVOM qui devint propriétaire de la chapelle pour le franc symbolique; les 3 vices présidents furent Mr Chazouillères Mr Bernard Mr Ulrich.(les maires de CHALUS, GIGNAT et VILLENEUVE à l'époque)

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L' été 85 a vu l'exécution de la 1ère tranche de travaux : couverture de la nef en tuiles vieillies et ceci grâce au dévouement de Melle MONNERET qui se démenait infatigablement pour récolter des fonds :  cotisations (133 en 1986),  ventes de gravures etc ..

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1994 : 10ème anniversaire de l'association

Melle MONNERET (sans qui probablement la petite chapelle aurait complètement disparu) prenant de l'âge, l'association est actuellement en sommeil.
L'ASPAL (Association de Sauvegarde du Lembron) essaye de prolonger son action.

L'ASPAL a organisé le 18 mai 2010 un concert dont les bénéfices contribueront au financement des travaux d'électrification de la chapelle.

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